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iDon - Fundraising version 2.0, suite

Fans, friends et fonds

un directeur d'événementiel dans l'Essonne, avait un compte à régler au moment où il a lancé son groupe, "Pour les Haïtiens." En moins d'un mois le groupe récolte 15,000 euros pour l'ONG Unicef.

Il raconte les deux événements déclencheurs. D'abord la catastrophe elle-même. "Ce n'était pas difficile d'être pris à part par les images", avoue-t-il, contacté à son domicile. "Mais deuxièmement c'est parti d'un énervement certain et d'une incompréhension vis à vis de facebook."


Ras-le-bol des "groupes pour faire des groupes", il s'emploie à démontrer qu'il est bel est bien possible d'en tirer profit pour venir en aide aux Haïtiens. Avec en tête une idée simple: "un fan = un euro"

"J'ai vu que le groupe de S. avait fait 500,000 membres", confie t-il, qui avec près d'un million est demi de dans, est aujourd'hui le détenteur de la plus grande page facebook de France. "Si facebook peut servir à cela, pourquoi il ne pourrait pas servir à faire quelque chose pour les Haïtiens ?"


Insomniaque, il passe jour et nuit devant son ordinateur. "J'ai commencé sans aucune tactique", avoue-t-il. Alors que le nombre de fans de son groupe s'envole, les chèques commencent à arriver dans sa boite aux lettres.

"Les deux premiers jours j'ai fait 800 membres par jour. Dès le troisième jour j'en ai fait 100,000 par jour. Cela a fait un tel foin sur facebook que tout le monde l'a vu dans le fil d'actualité".


Arrivé à 500,000 fans, avec une centaine de chèques arrivés par courrier, Unicef le contacte pour encadrer son initiative. Ils lui fournissent un moyen de paiement sécurisé et se proposent de comptabiliser les dons, jusqu'alors une tâche gigantesque pour Hucher, travaillant seul.

Le secret du succès ? Il répond à chaque donateur, et se consacre à écrire à toute personne osant poster des messages sur sa page pour dénigrer le projet. "C'est cette réactivité qui m'a amené à 500,000. Les gens se sont dit : 'le mec il est là.' "

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