Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Des TICE aux TIC

    Comment aller vers un bon usage des compétences des enseignants

    tic-ecole.JPGLa disparition du « E » de TICE doit être vécue comme une banalisation de l’usage de l’outil informatique à tous les niveaux du fonctionnement de notre système éducatif.
    Si ce sont des enseignants qui ont posé les premières pierres, pour ne pas dire construit les premiers immeubles, il convient de prendre en compte aujourd’hui toutes les dimensions de la modernisation qui sont les conséquences de l’évolution des technologies et en même temps de notre société et de la culture de l'information .
    Le développement des réseaux est enfin pris en compte dans le fonctionnement même de notre institution.
    Les rapports des administrations publiques avec leurs usagers sont transformés.
    Une des conséquences de cette évolution est un difficile passage de relais à organiser et à assurer entre des enseignants précurseurs et des techniciens.

    Il est clair que des compétences d’enseignants ne sont pas nécessaires à la gestion et au fonctionnement d’une messagerie électronique

    Le premier exemple est l’évolution de la messagerie électronique, dans le cadre d’une vaste opération appelée « mel@uvert ». Il existait une messagerie créée par des pédagogues, en principe ouverte à tous mais en fait investie par les seuls pédagogues, et qui avait permis le développement d’usages nombreux par des milliers d’enseignants. Il a été décidé de basculer vers une messagerie utilisée par l’ensemble des personnels de l’Education Nationale et gérée par des techniciens spécialisés. Il est clair en effet que des compétences d’enseignants ne sont pas nécessaires à la gestion et au fonctionnement d’une messagerie électronique.
    Il fallu surmonter plusieurs difficultés : La taille de notre institution multiplie le nombre de personnes concernées.
    La collaboration entre pédagogues et non pédagogues est parfois problématique. Enfin, il n’est pas évident de mesurer a priori le retentissement d’un tel changement sur des services connexes comme les listes de diffusion employées par des milliers de personnes.

    L’expérience de ce type d’opération dans notre académie montre combien il est indispensable de développer une communication forte dès que l’on touche à autant d’usagers qui auraient parfois besoin de réapprendre le sens du mot « patience ». Mais il serait également imprudent de ne pas être attentif aux conséquences de ces changements auprès d’utilisateurs encore fragiles que des difficultés persistantes pourraient décourager définitivement.
    La mise en place annoncée du bureau virtuel de l’enseignant est un indice de la conception actuelle très élargie des usages de ces technologies par la sphère administrative.

    Le passage des TICE aux TIC va aussi se traduire par des évolutions dans les fonctionnements des serveurs académiques. Les données administratives de gestion des personnels, les données de présentations des structures de l’Éducation Nationale visant le grand public et les parents d’élèves sont autant de ressources qui vont se développer.

    La maintenance technique des serveurs académiques et leur fonctionnement 24h/24 devront également être assurés par des personnels non-enseignants tout en en permettant la gestion quotidienne, le pilotage à terme et la mise en oeuvre de nouveaux service par des équipes d’enseignants disposant de compétences informatiques opérationnelles.