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A l'école de l'Internet - Page 5

  • Lecture d'école : Le chevalier d'Harmental d'Alexandre Dumas - 1842


    chevalier.JPGLe chevalier d'Harmental est le premier roman historique d'Alexandre Dumas et va ouvrir la voie aux nombreuses autres oeuvres plus connues qu'on connaît de lui. Ce roman représente également la première collaboration avec Auguste Maquet, et repose d'ailleurs sur un pièce de théâtre de ce dernier Bathilde (1839), qui fût inspiré à Maquet par les Mémoires de Jean Buvat.

    Ce premier roman historique est fort réussi. il entrelace de façon particulièrement habile les destinées des différents personnages, et présente déjà la plupart des ingrédients des futurs grands romans de Dumas (p.ex. noble de province monté à Paris pour y trouver fortune, des duels, un capitaine désargenté, une conspiration qui n'en finit pas d'échouer, etc.).

    On y retrouve même le capitaine d'Artagnan, pourtant mort en 1673, qui y fait une apparition, ce qui indique que Les trois mousquetaires (à paraître trois ans plus tard) étaient vraisemblablement déjà en préparation.

    En bref, un très beau roman de cape et d'épée, le premier historique de Dumas, genre dont il fera sa spécialité et notoriété

  • Webcams touristiques du monde entier

    Le site Web des webcams touristiques du monde entier est bâti à partir des cartes géographiques de Google et permet à l’élève de voyager partout dans le monde à peu de frais. Plusieurs webcams sont installées partout dans le monde et sont pointées vers des lieux touristiques, historiques et géographiques intéressants. La navigation sur le site se fait de la même façon que sur le site de cartes géographiques en ligne de Google. On peut se déplacer à l’aide de la souris, changer l’échelle de la carte avec la barre de défilement ou la molette de la souris et aussi faire une recherche d’un endroit par une boîte de texte. On voit alors apparaître des icônes représentant chacun une webcam.

    webcams.jpgL’élève peut découvrir de nouveaux endroits, observer les conditions météorologiques, être témoin de catastrophes naturelles (ou humaines), compiler des constantes de population, observer l’achalandage d’une route à divers moments de la journée, etc. Tout ça est maintenant possible sans avoir à se déplacer. Il y a même des webcams à des endroits très difficiles à atteindre par la population comme le Groenland et l’Antarctique. Il est même possible d’ajouter une webcam à la base de données.

    L’ajout d’une webcam pourrait être un beau projet de classe.

  • La neutralité du réseau internet 5

    Quelle est la position de l’Isoc sur la neutralité du réseau ?

    Il n’est pas facile de faire un résumé des discussions au sein du Chapitre français, des autres Chapitres européens et de l’organisation internationale qui les chapeaute tous mais, au sein de la Commission juridique de l’Isoc France, nous pensons que la remise en cause du principe « décentralisé », « end to end » ou « bout en bout » pour être plus précis, s’attaque au fondement même de l’internet. Si l’internet s’est développé ces dernières années, c’est grâce à une double concurrence sur les infrastructures et sur les services où les utilisateurs terminaux, vous et moi, ont eu leur mot à dire en choisissant leurs fournisseurs d’accès, en plébiscitant des services.

    Il faut financer les infrastructures de demain mais cela ne doit pas se faire en tuant « la poule aux œufs d’or », en particulier les nouveaux services. La neutralité du réseau est également la protection la plus efficace de la liberté d’expression et de la diversité sur l’internet.

     

  • iDon - Fundraising version 2.0, fin

    Le phénomène des dons sur Internet : 1ere partie  http://prof-c-lepied.hautetfort.com/archive/2013/08/07/idon-fundraising-version-2-0-6048061.html


    Un cas d'école ou un cas exceptionnel ?

    Face à ce phénomène, les associations et ONGs ont du mal à tirer leur épingle du jeu. Unicef, qui, étant tombé sur le groupe de Hucher avait proposé d'encadrer sa mobilisation, dit pourtant n'avoir pas de stratégie arrêtée. "C'est vraiment du cas par cas", avouent-ils de leur côté. La Croix Rouge, elle, se tient délibérément à l'écart des actions organisées par internautes via réseaux sociaux.

    Or, on constate néanmoins le début d'une tendance cherchant à exploiter le riche terrain de récolte que représentent Facebook et compagnie. En France on y compte Aiderdonner.com, une société qui propose de comptabiliser les dons faits aux internautes appelant aux dons sur les réseaux sociaux.

     

    La Fondation de France a mis en place un dispositif sur le modèle de facebook connect, qui permet répertorier sur facebook ses activités sur la page de la Fondation. "Cela génère du buzz directement", explique Frédéric Bardeau. Nombre d'organismes caritatifs ont mis en place un service de veille consacré aux réseaux sociaux, leur permettant de contacter et encadrer les initiatives lancées par particuliers.

    Par rapport aux Etats-Unis, la France se trouve pourtant à la traîne. Une application Facebook appelée 'Causes' permet aux associations nord-américaines de collecter des dons directement sur le site du réseau social. A l'heure actuelle la fiscalité française rend impossible la mise en place d'un dispositif pareil pour les associations héxagonales.

    "Les pages perso de collecte, c'est vraiment la nouvelle tendance dans le domaine de la levée du fonds" déclare néanmoins Bardeau.

  • La neutralité du réseau internet 4

    En quoi est-ce que cela me concerne ?

    8.1. Si ceux qui s’opposent à la neutralité du réseau l’emporte aux États-Unis, cela risque de faire boule de neige en France et en Europe. Il y a tout d’abord le poids des États-Unis qui sert souvent de modèle, il y a ensuite le fait que, pour des raisons de prix, les communications sur l’internet passent encore souvent par les États-Unis ! Même si la neutralité était respectée en France, en pratique ce serait une illusion si le trafic faisait l’objet d’une discrimination à l’occasion d’un détour Outre-Atlantique.

    8.2. Si la neutralité du réseau était remise en cause, votre fournisseur de d’accès pourrait favoriser la qualité de ses services face à ceux de ses concurrents. La qualité de ses services de voix sur IP ou de vidéo à la demande seraient par exemple garantie alors que celle de fournisseurs extérieurs serait rendue aléatoire, ce qui réduirait le choix dont vous disposez.

    8.3. De nouveaux services pourraient ne pas se développer à cause de la discrimination. Les services qui posent aujourd’hui le plus problème aux opérateurs, les plus gourmands en ressources, sont récents. Qui avait entendu parler de YouTube, MySpace ou Facebook il n’y a qu’un ou deux ans ? Ces services ont pu se développer car les obstacles à leur développement étaient peu importants. Ils n’avaient notamment pas à conclure d’accords avec les opérateurs pour assurer la qualité de leurs communications avec les internautes. Les nouveaux services de demain pourraient avoir à le faire si la neutralité du réseau est remise en cause. Ce serait un peu comme recréer la situation du téléphone et le minitel !

  • La neutralité du réseau Internet 3

    Qu’est-ce que proposent ceux qui remettent en cause la neutralité du réseau Internet ?

    Ils veulent que les fournisseurs de services, les Skype, Google, YouTube… participent aussi au financement des nouveaux tuyaux. En clair, pour permettre le développement des nouvelles infrastructures Internet, les fournisseurs de services payeraient un abonnement supplémentaire aux fournisseurs d’accès. En échange, ceux-ci leur garantiraient un service de bonne qualité. Les fournisseurs de services pourraient bien sûr refuser de payer mais alors la qualité de leurs transmissions ne serait pas garantie.Sauf que les GAFA, en 2018 sont si puissants qu'ils peuvent imposer leurs propres usages sur presque tout Internet : voir personnalisation des résultats de recherches Google et sociologies du web ...

    Ce serait un vrai problème pour ceux d’entre eux qui fournissent de la voix sur IP ou de la vidéo à la demande par exemple puisque pour eux la qualité est très importante.

    7. Pourquoi le débat est-il plus vif aux Etats-Unis ?

    Tout simplement parce que les principaux acteurs de l’internet s’y trouvent : eBay, Skype, MySpace, Facebook… toutes ces entreprises sont américaines. De plus il y a relativement peu de fournisseurs d’accès aux États-Unis, surtout comparé à la situation en Europe. D’un côté on a donc des services puissants qui souhaitent que les choses restent comme avant, de l’autre on a des fournisseurs d’accès tout aussi puissants qui ne craignent pas la confrontation car ceux qui payeront les premiers les pots cassés, leurs abonnés, ne peuvent pas facilement changer d’opérateur. On a donc deux camps qu’aujourd’hui tout oppose et qui ont les moyens de se faire entendre.

  • La neutralité du réseau 2

    La loi garantit-elle la neutralité du réseau ?

    En France le Code des postes et des communications électroniques qui regroupe les principaux textes qui s’appliquent à l’internet semble prévoir une obligation de neutralité des personnes contrôlant les tuyaux par lesquels l’internet passe . Il manque cependant encore des décisions de justice qui traceraient plus précisément le contour de cette obligation. Aux États-Unis en revanche et dans la plupart des pays à travers le monde, il n’y a pas de loi.

    4. Pourquoi en parle-t-on actuellement ?

    Parce qu’aux États-Unis et ailleurs dans le monde, il y a en ce moment un fort courant pour remettre en cause la neutralité du réseau. Certains disent qu’à l’origine les fournisseurs d’accès l’avaient acceptée pour des raisons pratiques et économiques mais la situation serait un peu différente aujourd’hui : d’un côté les réseaux des fournisseurs d’accès sont de plus en plus encombrés, de l’autre le nombre de services offerts sur l’internet explosent et certains demandent beaucoup de ressources pour fonctionner convenablement, la vidéo à la demande par exemple.

    5. Mais pourquoi précisément maintenant ?

    Tous les professionnels sont d’accord pour dire que l’internet est à un tournant de son histoire. Il y a déjà un milliard d’utilisateurs et il va bientôt y en avoir beaucoup plus avec le rapprochement avec le téléphone, le développement de l’internet mobile, les objets qui se mettent à communiquer à travers le réseau… Pour que tout cela soit possible, il va falloir investir massivement dans les tuyaux par lesquels l’internet transite et les personnes à qui ils appartiennent ne veulent pas être les seuls à payer.

  • La neutralité du réseau Internet

    Que vous consultiez un site web, discutiez avec quelqu’un ou regardiez une vidéo sur l’internet, pour votre fournisseur d’accès, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. C’est ça la neutralité du réseau : le fait que votre fournisseur d’accès ne fasse pas la différence entre ce qui passe par ses tuyaux. En France, ce principe est inscrit dans la loi mais dans d’autres pays, et surtout aux États-Unis, certains fournisseurs d’accès souhaitent changer la donne. Ils veulent faire payer les Google, YouTube et autres eBay pour assurer la qualité des communications.

     

    1. C’est quoi la neutralité du réseau ?

    La neutralité du réseau est une vision de l’internet dans laquelle les fournisseurs d’accès ne font pas de différence selon le type de communications qui passent par leurs tuyaux : trafic web, échanges pair-à-pair, voix sur IP… les données sont transmises sans discrimination quelque soit leur émetteur.

    2. Est-ce que la neutralité du réseau est propre à l’internet ?

    Oui car elle est liée à la façon dont l’internet a été développé. Contrairement au téléphone et au minitel, l’ internet est « décentralisé », c’est-à-dire que le pouvoir se trouve aux extrémités, chez les utilisateurs. Ce sont les particuliers, vous et moi, mais aussi les services comme YouTube ou Skype.

    En pratique, alors qu’avec le téléphone ou le minitel les seuls services disponibles étaient ceux autorisés par les opérateurs, avec l’internet les fournisseurs d’accès se contentent de transmettre l’information que les utilisateurs et les fournisseurs de services émettent, sans intervenir.

  • j'ai essaye d'être ...

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