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A l'école de l'Internet - Page 2

  • Philosophie du projet Wikipédia

    3- Une encyclopédie sans validation scientifique mais sous régulation collective 

    3.1. Régulation "intellectuelle" :

    L'anonymat des contributeurs, l'impossibilité d'évaluer leurs compétences et surtout l'absence d'un comité de validation permet à l'écrivain et journaliste Pierre Assouline d'écrire sur son blog : « Wikipédia est la seule encyclopédie au monde où n'importe qui peut écrire n'importe quoi ».

    Il existe pourtant quelques règles éditoriales  qui « encadrent » la rédaction des articles :

    • Tout contenu doit être rédigé dans un but encyclopédique (et non commercial, polémique ou politique, par exemple).
    • Le point de vue de chacun doit être respecté et s'il y a débat (appelé dans Wikipedia « guerre d'édition » puisque celui-ci se passe à travers des écrits), celui-ci doit être le plus clair possible pour le lecteur.
    • Les droits d'auteur et les droits de la personne doivent être respectés (principes de la WikiLove)
    •  En cas de litige, l'auteur est responsable légalement de ce qu'il a écrit. Suite à un dépôt  de plainte pour diffamation, la justice française a dernièrement considéré que Wikipédia était un hébergeur et non un éditeur.
    • Etre impartial (« décrire le débat plutôt qu’ y participer »)
    • Toute information doit être vérifiable et chaque article doit proposer ses sources. Dans le cas contraire, une bannière en haut de page invite les internautes à la prudence en précisant que « cet article ou cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Son contenu est donc sujet à caution. Wikipédia doit être fondée sur des sources fiables et indépendantes »

    La philosophie de Wikipédia est assez simple : tout contributeur est considéré comme spécialiste dans son domaine. La validation se fait a posteriori, ce sont les  contributeurs eux-mêmes qui la proposent, qui peuvent modifier, améliorer et compléter les articles mis en ligne.

    D'où l'idée de « régulation collective » avancée par Wikipédia. Il n'y a donc pas de relecture systématique de ce qui est mis en ligne même si les dernières modifications sont listées et qu'il est recommandé aux Wikipédiens d'en prendre connaissance pour les valider et les modifier - ne serait-ce que pour des questions d'orthographe ou de syntaxe -. Mais il ne s'agit là que d'une invitation à contribuer à l'harmonisation de l'encyclopédie puisqu'il n'y a pas de « petites mains » qui corrigent la forme de façon systématique ou de comité scientifique qui valide le fonds.

  • Vers un modèle de qualité pour les MOOC

    Cet article traite d'un prototype de modèle de qualité développé pour les cours de la première édition de l'initiative UNED MOOC (où plus de 170 000 étudiants ont suivi 20 MOOC entre octobre 2019 et mai 2021). 

    Exemples de MOOC :

    - MOOC : Quand l’intelligence vient à la maison 

    - Mooc eFan "Enseigner et former avec le numérique" 

    - MOOC Éducation par la recherche : conversion numérique à l’École 

    L'argument est que, puisqu'il n'est pas facile de faire la différence entre un MOOC et d'autres types de cours en ligne, il est donc difficile de spécifier un modèle de qualité pour les premiers. 
    Au moment du lancement de ce projet, il n'existait pas d'autres modèles de qualité pouvant être appliqués directement.

    Par conséquent, une solution pratique en deux parties a été adoptée pour les MOOC.

    Premièrement, elle considère la structure et la fonction globales de chaque cours en termes d'un ensemble variable de caractéristiques qui peuvent être utilisées pour évaluer la conception initiale du cours. 
    Deuxièmement, elle utilise un modèle flexible de certification des étudiants, argumenté pour démontrer qu'un cours a atteint ses objectifs compte tenu des résultats escomptés par l'équipe enseignante.

     

  •   Historique du projet Wikipédia

    1- Naissance du projet 

    Wikipédia est issue du projet Nupédia lancé en 2000 par Jimmy Wales (société Bomis). Larry Sanger était le rédacteur en chef de ce projet d'encyclopédie libre. Un comité scientifique garantissait la validité des articles. Cela freinait terriblement sa progression d'où l'idée, lancée en janvier 2001, de Wikipédia, une encyclopédie libre sans validation basée sur un wiki. Le succès de ce nouveau projet a entraîné la disparition de Nupédia en 2003. La version française de Wikipédia est née officiellement le 23 mars 2001.

    2- Élaborer une encyclopédie universelle collaborative libre 

    Pour comprendre le fonctionnement de cette encyclopédie, il est nécessaire de s'arrêter quelques instants sur les termes qui définissent son projet :

    Wikipédia vise à être une encyclopédie et, à ce titre, à refléter de manière exhaustive l'ensemble des savoirs humains. Ce n'est donc ni un dictionnaire, ni un forum de discussion, ni un annuaire de sites Web.

    C'est un projet qui se définit comme universel : tous les domaines de la connaissance, toutes les cultures et toutes les langues (y compris régionales ou mortes) peuvent figurer dans l'encyclopédie.

    C'est un projet collaboratif : tout internaute peut modifier les articles. Pour cela, il suffit de cliquer sur l'onglet « Modifier ». Il n'est pas nécessaire d'être connecté avec un compte. La création d'un compte utilisateur permet d'accéder à certains avantages : interface personnalisée, accès à la liste de ses propres contributions, suivi de page, mise à disposition d'une page personnelle, etc. Pour créer un compte, il faut un nom d'utilisateur (pseudonyme) et un mot de passe. Aucun renseignement personnel n'est demandé.

    C'est une encyclopédie libre. Chacun est libre de la recopier, de la modifier et de la redistribuer. Cette notion de contenu libre s'apparente à celle des logiciels libres en Open source : puisque tout le monde peut apporter une amélioration aux logiciels, ceux-ci sont libres de droit. Avec Wikipédia, on est passé des licences de logiciels libres à celles de documentation libre. Grâce à ces licences de documentation libre (de type GFDL   ou Creative Commons , le savoir devient libre de droit et réutilisable. La seule contrainte est de conserver cette même licence et de mentionner Wikipédia comme source pour toute réutilisation des contenus.

  • WIKIPEDIA en établissement scolaire - des pistes

    A la fois outil d'édition et outil utilisé dans la recherche documentaire, Wikipedia n'est pas d'un usage évident pour les élèves. Les enseignants et en particulier les professeurs-documentalistes constatent que les élèves n'ont pas tout le recul nécessaire à une bonne compréhension de l'outil. Ces derniers sont la plupart du temps satisfaits d'avoir eu accès à une encyclopédie en ligne, qu'ils jugent fiable a priori. Ils se contentent bien souvent de cette seule source d'information, téléchargeant les articles qui les intéressent.
    Or, nous avons vu la nécessité d'avoir une conscience claire du mécanisme éditorial qui soutend Wikipedia. Le rôle du pédagogue paraît alors évident : amener les élèves à acquérir cette distance critique.

    Par quel biais ?

    en expliquant aux élèves le fonctionnement de Wikipedia

    Fiche-outil n°1 : "A propos de Wikipedia"

    A travers une sélection de textes, on aborde les points de controverses autour de Wikipedia

    en les incitant à proposer ou améliorer un texte et à suivre son évolution dans le temps

    en incitant les élèves à croiser leurs sources

    Fiche-outil n°2 : "Descriptif séquence biographie"

    Travail de recherche documentaire sur la biographie avec croisement des sources. Interrogation sur la notion d'encyclopédie, de sources. Présentation du site aux élèves.

    Fiche-outil n°3

    Faire travailler les élèves sur deux encyclopédies en ligne différentes, pour leur montrer la diversité des sources d'information et de l'organisation des informations.

    en abordant avec les élèves la notion d'auteur
     

  • mon profil Facebook est-il un traître ?

    L’interface de Facebook ne donne aucun moyen fiable et simple à l’inscrit(e) de vérifier comment se présente son profil aux autres inscrits. Ce type d’opacité constitue-t-il une des clés de succès de certaines plateformes web 2.0 ?

    La question peut surprendre : mon profil Facebook est-il vraiment ce que je m’imagine qu’il est ? Bien sûr, j’ai fait des réglages, j’ai précisé des niveaux de confidentialité, mais
    quid du résultat ? Comment me faire une idée de l’impression générale que peut donner à d’autres mon profil ainsi ajusté ?
    Distinguons l’information parfois très personnelle qui peut être affichée, dont on a amplement débattu, de la façon dont cette information est proposée à l’écran. Un exemple : si je laisse un seul volet de mon profil déplié, celui de mon « mur » (Wall) par exemple, tout le monde verra-t-il mon profil ainsi abandonné ?

    Ça m’intéresse de le savoir… car bien évidemment, ce que je montre de moi d’emblée (mes petites conversations telles que visibles sur mon mur, mes derniers articles et/ou encore mes coordonnées professionnelles) aura son importance dans l’impression générale que je donne à un tiers.
    […] n’importe quel blogueur sait qu’on n’est jamais à l’abri de surprises. Que deux vérifications en
    front de ce qu’on a fait en back valent mieux qu’une, et beaucoup mieux qu’aucune, a fortiori lorsque les affichages possibles sont multiples.En bref, What you see is peut-être assez loin d’être what they get…

    La « soluce » ? Tout le monde la connait. Il faut emprunter le profil d’un tiers. Ou encore créer un autre profil, mettre éventuellement ce profil en tant qu’ « ami », et voir à travers cette identité-là à quoi ressemble mon profil « officiel »… Il existe peut-être d’autres astuces, mais je ne les connais pas et, dans l’absolu, je ne veux pas avoir à les connaître.
    La possibilité de voir son profil tel qu’il apparaîtra à n’importe quel autre inscrit(e) devrait être à la fois prévue et simple.


    Or curieusement, il semble qu’il faille renseigner son profil avec précision, mais que le contrôle de la vue d’ensemble qui se dégage de tout cela
    pour autrui n’ait finalement que peu d’importance. Bosserais-je sur mon profil principalement pour être exposé à des publicités mieux ciblées ?
    J’imagine que les publicitaires qui exploitent les bases de données de Facebook n’ont que faire de la présentation de notre profil ; il y a fort à parier qu’ils ne la connaissent pas.

  • psycho facebook

    On pourrait m’objecter que je vais chercher midi à 14 heures ; qu’évidemment, mon profil tel que je le vois, c’est ce que les autres « amis facebook » voient, avec simplement quelques options en plus. Sans m’attarder sur le cas des non-« amis », je tiens à pouvoir mesurer visuellement le décalage entre mon profil tel que vu par moi ou par un autre « ami », si ténu soit-il. Le positionnement des curseurs ne me suffit pas.

    On pourrait encore m’objecter qu’on ne maîtrise
    jamais complètement son apparence, et que même un miroir, même une photographie ne donnent pas de vous une image fidèle. Certes mais sur internet, la vérification d’une page avant sa publication relève du basique, du b.a.-ba. Il suffit de passer du back office (l’interface d’administration) au front, ou encore de se déloguer, comme sur Flickr par exemple, pour voir ce que tout le monde voit. Pourquoi une telle opacité sur Facebook ? Parce que quelqu’un a décidé que tout utilisateur devait se loguer sous une certaine identité ?


    Parce qu’il faut nécessairement endosser un profil particulier, une « subjectivité technique » en quelque sorte, distincte de celle des autres ?
    Pourtant, n’importe quel blogueur sait qu’on n’est jamais à l’abri de surprises. Que deux vérifications en
    front de ce qu’on a fait en back valent mieux qu’une, et beaucoup mieux qu’aucune, a fortiori lorsque les affichages possibles sont multiples.

    Cette subjectivité superflue, qu’on espère toujours maîtriser suffisamment, voire un peu mieux que ses « amis », apporte son lot de piment. Elle contribue à faire de Facebook un jeu… un peu comme l’
    interestingness de Flickr, qu’on ne maîtrise pas beaucoup plus, surtout au début. C’est pour moi l’une des grandes leçons sociales de ces plateformes estampillées « web 2.0 » : si c’est trop rationnel, transparent et dépourvu de tout risque ou de tout mystère, ça attire moins les foules

  • ENT et relation pédagogique

    L’ENT entretient avec la question pédagogique des rapports ambigus. On peut considérer que la pédagogie est centrale dans la problématique ENT ou au contraire, que l’ENT est une tentative de contournement, par plongement de la question pédagogique dans un ensemble plus vaste incluant l’ensemble des usages, pédagogiques, administratifs, techniques, communicationels, etc. des TIC au sein de la communauté éducative (enseignants, élèves, familles, personnels non enseignants des écoles, collèges, lycées et universités, partenaires extérieurs). En d’autres termes, l’ENT peut être perçu soit comme un approfondissement du E des programmes TICE soit au contraire comme une tentative d’élimination.

     A vrai dire, cette tension n’est pas véritablement présente dans les débats qui ont animé le blog. Mais c’est sans doute parce que la quasi-totalité des intervenants et la majorité des commentateurs sont des enseignants et qu’ils placent spontanément la question pédagogique au centre de leur préoccupation. Mais il faut garder à l’esprit que la tension évoquée ci-dessus apparaît dès que d’autres acteurs et d’autres profils d’utilisateurs interviennent dans un projet d’ENT.

    J’ai retenu 5 questions que je présente brièvement en y ajoutant les liens vers des billets où chacune d’elle apparaît. La dernière question est un peu particulière car elle n’est en réalité pas apparue dans notre débat (sauf oubli de ma part) alors qu’elle me semble importante et qu’elle est toujours en première ligne dans les projets ENT en cours. Il m’a donc semblé intéressant de l’introduire afin que nous puissions au moins nous interroger sur les raisons de cette absence.

    Adhésion des élèves et adhésion des enseignants

     
    Les enseignants pensent ou constatent que les élèves et les étudiants sont prêts à adhérer à l’ENT et à y participer plus vite et en beaucoup plus grand nombre que les enseignants eux-mêmes. Effet de génération et de familiarité avec les TIC d’abord mais, au-delà, une adhésion plus forte chez les élèves et les étudiants que chez les enseignants aux fonctionnalités proposées dans les ENT. Cette bonne volonté et cet appétit initial sont évidemment « refroidis » par ce qui est perçu comme un manque d’enthousiasme des enseignants ou, plus précisément, par de grands contrastes entre un petit groupe d’enseignants qui s’engagent et d’autres qui ne le font pas et expriment des réticences. Ces contrastes entre les deux groupes et au sein du groupe des enseignants sont reportés de diverses façons dans plusieurs billets.

  • Les Devoirs à la maison en collège sont ils légaux ?

    Bonjour, je suis actuellement en classe de 5ème et je suis en vacances mais j'ai des devoirs à faire, beaucoup je trouve. Je croule sur les devoirs ( 1 devoir maison(5exos), 4 exercices, 1 contrôle Bilan à réviser, 2 autre contrôles).
    Et ça, c'est une journée légère. Tout mes camarades de classe (je le sait, je suis délégué) se plaignent du temps qu'ils passent sur leurs devoirs à la maison. Donc je voudrais savoir si les devoirs à la maison sont ou pas légaux.
    J'ai entendu une rumeur comme quoi ils ne l'étaient pas. Donc je cherche une page officielle où il serait écrit que les devoirs sont interdits en collège. Si elle existe. Je ne veut pas que vous me fassiez une fausse feuille avec paintshop.  Merci aurevoir et à bientôt.

    En collège, c'est parfaitement légal. C'est en école élémentaire que les devoirs écrits ne le sont pas, on doit seulement donner des leçons à apprendre. La vie de collégien n'est pas de tout repos, mais dis-toi bien que les efforts en valent la peine. En même temps, il y a des chances pour que tu n'aies que ça à faire de vraiment important. Les adultes qui ont laissé tomber trop jeunes les études et qui veulent reprendre ensuite, ont souvent un travail en parallèle pour pouvoir se loger et manger. Toi, tu n'as que tes devoirs à faire, tes parents assurent le reste.

     

  • création de liens sur Internet : un blog, votre meilleur allié

    Créer un blog traitant de la même thématique que le site que vous souhaitez référencer sur Google est une excellente (voire incontournable !) méthode pour obtenir des liens de qualité. Vous aurez en effet le contrôle absolu sur les liens que vous allez créer vers les différentes pages de votre site et pourrez ainsi mettre en place des backlinks au sein de votre contenu et ce y compris vers des pages profondes de votre site.

    Certes ceci va vous occasionner une charge de travail supplémentaire relativement conséquente car il vous faudra rédiger régulièrement des articles que vous publierez sur votre blog mais aussi assurer le référencement expert de ce dernier. Mais cette charge de travail s’avèrera extrêmement payante et contribuera fortement à améliorer le positionnement de votre site principal.

    Vous verrez qu’un blog a tendance à se référencer plus facilement qu’un site marchand notamment. Cela tient probablement au fait que le contenu proposé est gratuit et qu’il vise avant tout l’information des internautes.

    Une fois que votre blog est en ligne (nous n’aborderons pas la création d’un blog ici, c’est un tout autre sujet), que vous avez rédigé vos premiers articles et commencé à le référencer vous allez pouvoir y placer vos premiers liens vers les pages de votre site principal.

    Le contenu reste le socle du référencement

    En dépit de ce constat, le contenu de votre site web reste la clé de voûte de toute votre stratégie de référencement : c’est à priori le seul et unique paramètre que l’on ne peut imaginer disparaître des bonnes pratiques SEO. Comme écrit plus haut le combat est parfaitement inégal mais il est important de pousser les différents acteurs de l’internet au discernement de sorte que le web ne devienne pas la propriété exclusive d’une grande entreprise. Soigner le contenu de son site web reste le conseil le plus sûr que l’on puisse donner à n’importe quel webmaster : au-delà des moteurs de recherche, ce sont les visiteurs qui ont le dernier mot et décident de l’intérêt ou de l’inutilité d’un site. Nous pourrons sans cesse trouver des techniques éphémères qui berneront les moteurs, nous ne pourrons jamais forcer quelqu’un à aimer quelque chose qui n’a aucun intérêt.